J’ai lu avec énormément d’émotion Je ne reverrai plus le monde, recueil de textes que l’auteur avait publié alors qu’il était encore prisonnier politique en Turquie. Quand j’ai entendu parler de Madame Hayat, je me suis jetée dessus (oui, oui, courageusement braver la foule juste avant les vacances de Noël et ses sacro-saints cadeaux, c’est bien ce que j’appelle « se jeter » sur un livre) parce que j’avais vraiment envie de lire un roman d’amour, et je me doutais que je l’adorerais…
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Jonas Gardell, « N’essuie jamais de larmes sans gants »
En 2016, j’ai lu 50 livres. J’en ai adoré sept. Et puis il y a eu N’essuie jamais de larmes sans gants , et… j’ai été émerveillée. À chaque page, du début à la fin. Le coeur qui battait, la gorge qui se serrait face à un texte tellement bouleversant. Je vous l’ai déjà dit, je pleure de temps en temps de chagrin, de rage parfois, mais pas d’émotion. Je n’ai pas pleuré, je n’ai pas sangloté en lisant ce livre, mais je n’ai pourtant presque jamais ressenti physiquement une émotion littéraire aussi intense.
Joyce Maynard, « Long week-end »
Toutes les découvertes littéraires ne sont pas toujours le fruit de hasards poétiques et merveilleux. J’avais envie de découvrir l’oeuvre de Joyce Maynard depuis longtemps, j’ai vu que ce livre enthousiasmait les lecteurs et lectrices. La photo de Kate Winslet sur la couverture de la version originale a fini de me convaincre. Si cette toute grande actrice est dans un film, le livre qui l’a inspiré ne peut être que bon. J’ai eu envie, et moi, je suis un peu comme Oscar Wilde (oui oui, rien que ça): « Je peux résister à tout. Sauf à la tentation. »
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Maylis de Kerangal, « Réparer les vivants »
J’aime bien les livres qui parlent de corps. Je veux pas dire la littérature érotique. Enfin, peut-être que j’aime, je sais pas. J’ai jamais essayé (sauf Fifty Shades of Grey qui est une sacrée fiente). J’aime bien les corps, en fait. J’aime bien choisir un corps, et me rappeler son odeur, son goût, sa douceur, ses rugosités. Alors les livres qui parlent de la peau, qui parlent d’humanité et d’émotions à travers la chair, ça me touche. La première fois, c’était avec Avoir un corps, de Brigitte Giraud, que j’ai lu il y a presque deux ans et que j’ai adoré.
Réparer les vivants, j’ai eu envie de le lire grâce à la très belle chronique vidéo (à partir de 4’20) réalisée par Le Rouquin Bouquine. Je me suis donc lancée et ai été éblouie dès les premiers mots. Oui, éblouie. Et ce qui est trop bien, c’est que ça a duré jusqu’à la fin. Lire la suite
Paola Predicatori, « Mon hiver à Zéroland »
Quand j’ai vu la couverture de Mon hiver à Zéroland, j’ai été à la fois intriguée et attirée. La présentation de l’éditeur me faisait envie et « Les escales » est une maison d’édition que j’ai de plus envie de découvrir. Je n’ai pas hésité longtemps avant de me l’offrir et autant vous le dire tout de suite : je n’ai aucun regret !
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Sorj Chalandon, « Le quatrième mur »
Voici un livre tellement beau qu’une semaine après l’avoir terminé, je ne sais toujours pas comment vous en parler. Au fil de ma lecture, j’ai eu à de nombreuses reprises des papillons, des frissons, la gorge qui se nouait. J’ai oublié de respirer. J’ai respiré trop vite. J’ai tremblé. Voici ma tentative d’explication. Lire la suite