J’ai lu avec énormément d’émotion Je ne reverrai plus le monde, recueil de textes que l’auteur avait publié alors qu’il était encore prisonnier politique en Turquie. Quand j’ai entendu parler de Madame Hayat, je me suis jetée dessus (oui, oui, courageusement braver la foule juste avant les vacances de Noël et ses sacro-saints cadeaux, c’est bien ce que j’appelle « se jeter » sur un livre) parce que j’avais vraiment envie de lire un roman d’amour, et je me doutais que je l’adorerais…
Lire la suiteHanya Yanagihara, « Une vie comme les autres »
Aujourd’hui, j’ai envie de vous donner envie de lire un livre très épais – plus de 800 pages – qui ne repose pas sur une intrigue palpitante et qui relate des faits horribles. Mais qui est superbement bien écrit et terriblement émouvant. Gueule de bois littéraire assurée mais promis, ça vaut le coup.
(N.B.: Les p’tites étoiles, c’est mon plaisir, mon émotion lors de la lecture, pas l’évaluation de la qualité du livre!) Lire la suite
Jonas Gardell, « N’essuie jamais de larmes sans gants »
En 2016, j’ai lu 50 livres. J’en ai adoré sept. Et puis il y a eu N’essuie jamais de larmes sans gants , et… j’ai été émerveillée. À chaque page, du début à la fin. Le coeur qui battait, la gorge qui se serrait face à un texte tellement bouleversant. Je vous l’ai déjà dit, je pleure de temps en temps de chagrin, de rage parfois, mais pas d’émotion. Je n’ai pas pleuré, je n’ai pas sangloté en lisant ce livre, mais je n’ai pourtant presque jamais ressenti physiquement une émotion littéraire aussi intense.
Marc Graciano, « Au pays de la fille électrique »
Voici un livre dont la quatrième de couverture m’a immédiatement attirée. Une histoire de violence et de reconstruction, des thèmes difficiles mais chers à mon coeur. Lire la suite
Clémentine Beauvais, « Songe à la douceur »
Troisième et dernier ouvrage de la série « trois coups de foudre en trois jours », Songe à la douceur est une merveille littéraire à côté de laquelle je n’ai pas du tout envie que vous passiez, même si vous ne la trouverez qu’en rayon de littérature jeunesse. Parce qu’il n’y a pas d’âge pour aimer, encore moins pour lire l’amour, surtout quand il est raconté avec ces mots-là. Venez, j’ai envie de vous convaincre. Lire la suite
Hugo Boris, « Police »
Serge Joncour, « Repose-toi sur moi »
Fin août, je suis tombée amoureuse. Trois fois. En trois jours, j’ai lu trois romans magnifiques dont je ne me suis pas encore totalement remise. Trois romans qui m’ont tellement surprise, chavirée, émue, bouleversée que… que je ne savais pas comment vous en parler. Comment vous dire l’amour sans être guimauve, vous transmettre l’émotion sans être mièvre, et vous convaincre, aussi. Parce que ces trois perles-là, j’ai envie que plein de gens les lisent. Parce que c’est trop beau, parce que depuis janvier, je n’avais eu qu’un réel coup de coeur (Amours de Léonor de Récondo), et qu’alors trois claques littéraires bouffées en trois jours, ça m’a tellement surprise que j’en suis restée sans voix, sans mots pour vous en parler. Mais je n’y tiens plus, de garder tout ça pour moi.
Leïla Slimani, « Chanson douce »
Rentrée littéraire 2016
Ce livre, je n’ai pas attendu d’en entendre parler dans les médias avant de le lire. Le titre m’a attirée, la quatrième de couverture encore plus.
Extrait de la quatrième de couverture
Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d’un cabinet d’avocats, le couple se met à la recherche d’une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l’affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu’au drame.
Luca di Fulvio, « Le gang des rêves »
Rentrée littéraire 2016 J’ai rencontré Le gang des rêves dans une librairie que j’aime beaucoup fréquenter. Le livre au sommet de la pile portait une étiquette en forme de coeur, avec le prénom de la libraire qui le recommandait. J’ai trouvé la photo de couverture magnifique, mais la présentation au verso ne me suffisait pas. Un gros pavé de 700 pages, ça ne s’acquiert pas à la légère. J’ai la chance de pouvoir rencontrer Margaux, qui a consacré un moment de sa pause à m’expliquer pourquoi elle avait tant aimé ce livre. Aujourd’hui, c’est un peu son avis, que je vous livre. Parce que tout ce qu’elle m’a dit pour me convaincre de lire ce livre est vrai. Tout.
Joyce Maynard, « Long week-end »
Toutes les découvertes littéraires ne sont pas toujours le fruit de hasards poétiques et merveilleux. J’avais envie de découvrir l’oeuvre de Joyce Maynard depuis longtemps, j’ai vu que ce livre enthousiasmait les lecteurs et lectrices. La photo de Kate Winslet sur la couverture de la version originale a fini de me convaincre. Si cette toute grande actrice est dans un film, le livre qui l’a inspiré ne peut être que bon. J’ai eu envie, et moi, je suis un peu comme Oscar Wilde (oui oui, rien que ça): « Je peux résister à tout. Sauf à la tentation. »
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